Titre : Et puis, Paulette...
Auteure : Barbara Constantine
Editions : Calmann-Lévy (août 2012)
Nombre de pages : 310
Résumé :
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. A l'évidence, elle n'a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est as si simple, certaines choses se font et d'autres pas...
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dame affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette...
Mon avis :
J'avais vu ce livre dans les rayonnages, voilà bien un an maintenant. Je ne connaissais pas l'auteure, mais l'aspect du livre m'avait beaucoup plus. Le livre n'est pas de format "standard" (tout en hauteur) et sa couverture violette m'avait tapée dans l’œil. ☻
Mais alors, me direz-vous, qu'en est-il de l'histoire et de cette Paulette ? J'y viens...
L'action se déroule en campagne, là où l'on a des amis plus que des voisins.
Ferdinand vit, avec son chat, dans une ferme trop grande pour lui. Alors, quand sa voisine qui vit de rien est dans la galère, il lui propose de s'installer avec lui, dans sa ferme, en "collocation".
Ce Ferdinand est le grand-père rêvé, il a la main sur le cœur. Tellement que sa ferme va devenir, très vite, pleine à craquer !
"Et puis, Paulette" va arriver !
Alors, cette Paulette, qui est-elle ??? Ah ! Ah ! Ah! Il faudra lire le livre pour le savoir... Juste, je peux vous le dire : elle est la cerise sur le gâteau ! ☺
J'aime beaucoup l'histoire, peu commune mais pas totalement utopique ! J'aime à croire que cela est possible, que les gens ne sont pas si égoïstes que l'on ne le dit, que la solidarité peut gagner face à notre individualisme constant. Les gens âgés peuvent aussi bien s'entendre avec les jeunes et leurs technologies. Cette barrière qui les séparent n'est faite que d'années et d'expérience. Oui, j'aime y croire... ☺
Le style d'écriture est plaisant à lire. Pas de chichis, ni de carabistouilles : l'auteure va droit au but ! Le roman est écrit au présent, ce qui donne cette (très bonne) impression d'action continue.
C'est un livre à mettre entre toutes les mains ! Surtout, à mettre entre celles des "jeunes" qui ont la fâcheuse tendance à juger trop vite les "vieux" !
Je le verrai très bien adapté au cinéma...
Challenge couleur : Lavande
Challenge 170 idées : n°15