12 juil. 2021

Elma Hilde - Seven : le jeu de tous les péchés

 

Je ne lis plus de dark romance. Ça ne m'attire plus, ça me gêne même car la limite du malsain est bien souvent franchie. Quand on m'a offert "Seven : le jeu de tous les péchés" de Elma Hilde... Euh, clairement :  je l'ai catégorisé ainsi du fait de sa couverture et de son résumé : 

Seven : un jeu érotique autour des sept péchés capitaux. Envie d'une romance sensuelle ? Besoin d'une bonne dose de Girl Power ? Ce livre est fait pour vous ! ***J’aurais beaucoup à vous dire à propos de Théodore Allen.—Tu pourrais commencer par dire que tu baves devant lui depuis que tu l’as rencontré, me fait remarquer Betty. — Chut, vilaine ! Pour vous donner un aperçu du problème, Théodore vient du grec theos qui signifie Dieu. Et personne ne pourrait porter ce prénom plus justement que Théo. S’il est mon crush d’ado, il est aussi ma plus grosse désillusion. Cinq ans plus tard, je reviens à Seattle plus mature, plus assurée et bien décidée à lui faire avaler sa cravate ! ***Ava Bailey, cette nana va me faire perdre la tête comme jamais une femme n'en a été capable avant elle. Jolie blonde à la répartie cinglante et au tempérament de feu dessinée dans un corps de déesse, elle est mon impossible ! Si seulement, elle pouvait croire en elle… D’où lui vient ce manque de confiance et qui est cette diablesse répondant au nom d’Ugly Betty ? Ce duo infernal n’en a pas fini avec moi et je commence à avoir peur de ce dont elles sont capables pour me rendre fou. Ai-je encore une chance d’en sortir indemne ?Absolument aucune ! vous diront-elles.

Mais non ! Du tout ! 

 

La romance est sulfureuse par moment, mais jamais outrageuse ! 

 

Je ne connais pas du tout l'autrice, je la pensais même américaine (à la lecture de son nom) mais non, c'est une Frenchie ! Une frenchie auto-éditée...

Je ne lis que très peu d'auto-édition car bien souvent l'orthographe n'a pas été vérifiée, la syntaxe laisse a désirer et l'intrigue en elle-même peu partir facilement dans tout les sens... 

Mais ici, dans "Seven : le jeu de tous les péchés" ce n'est pas "trop" le cas, du moins dans la première partie. Car après, l'intrigue s’essouffle, des mots manquent et les redits font leurs apparitions. Et puis arrive une fin, à nouveau, mieux travaillée ! 

 

Les montagnes russes au niveau de la forme... et du fond !


L'intrigue romantique est pas mal, elle captive le lecteur et le scotche à ce drôle de duo que forme Théo et Ava.

Ava est un personnage doux, cabochard, joli et téméraire ! Mais il nage dans le fric est, c'est pour moi, le gros point négatif de ce personnage... Le "trop d’opulence" ont fait perdre le côté réaliste du roman, qui me plaisait beaucoup.

Théo m'a bien plu : beaucoup de charisme, des fêlures, de la jugeote et un physique ! 


Bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Un pavé de 702 pages lu en un rien de temps.

 

5 juil. 2021

David Ruiz martin - Seule la haine

Couverture Seule la haine

  

Comme toujours, je tiens à remercier les éditions Taurnada pour ce service presse ! 

 

C'est le premier roman de David Ruiz Martin que je lis et j'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique ! 

Je vous mets le résumé, pour vous appâter:

Persuadé que Larry Barney, psychanalyste spécialisé dans les troubles de l'adolescence, est responsable du suicide de son frère, Elliot, quinze ans, se présente armé dans son cabinet.
Séquestré, Larry n'a d'autre choix que de laisser le jeune homme lui relater les derniers mois. Mais très vite, c'est l'escalade de l'horreur: Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l'abject et de l'inhumanité.
Au fil du récit, tandis que les détails se succèdent, une seule idée l'obsède: celle de s'en sortir, à tout prix...

 

Larry Barney est sur le point de terminer sa journée de travail quand son dernier patient, Elliot -un ado qui a besoin de vider son sac et qui va même faire un peu plus- décide de faire durer la séance...

Arf, 20minutes que je tourne mon avis dans tous les sens, 

de peur de vous divulgâcher l'histoire... rrrr

Car "Seule la haine" est un roman qui doit être découvert au fur et à mesure, le moindre spoiler pourrait lui être fatal ! 

Tout va crescendo dans ce roman et c'est, selon moi, son gros point fort... Au début, on en sait pas plus que Larry sur les volontés d'Elliot. 

Rien n'est explicite : pourquoi est-il là, que veut-il à Larry, etc !?

Et puis, de pages en pages, on entre dans l'intrique, on s’imprègne de l'histoire narrée par Elliot : on s'imagine des choses, on désigne un méchant, on en désigne un autre, on se trompe et on recommence. 

Et ce, jusqu'à la toute fin où l'on reste scotché !

 

 

"Seule la haine" n'est pas un roman à mettre dans les mains de tout le monde.

Ce n'est pas un "petit thriller pour commencer le genre". 

Non, non, là, on est dans le thriller pur et dure, on a les deux pieds dedans, jusqu'au cou. 

Et la partie psychologique est démente tellement elle est maîtrisée ! Je suis d'ailleurs allée faire ma fouine, avec mon ami Google, pour voir si David Ruiz Martin n'était pas lui-même psy. C'est pour vous dire !  (Euh si mes sources sont bonnes... Non, il ne l'est pas ! ☻)


Bref, quoi vous dire d'autre ! 

Si vous êtes fans du genre : foncez !!!

Si vous découvrez le genre : attendez un peu, mais ne l'oubliez pas !!!

  

Comme vous le savez, mon rythme de lecture n'est plus ce qu'il était, au temps jadis... Et "abandon facile" est devenu mon deuxième prénom. Alors quand je lis de tels romans, qui me tiennent en haleine, qui me font passer un après-midi dans mon canapé sans penser à aller boire un thé, qui me retournent la tête même après les avoir terminés : ça fait un bien fou !!!