En rentrant du Salon du livre Paris, je me suis posée avec Le Livre d'Or de Déborah Copaken Kogan, dans le train ! Malgré le brouhaha environnant, les gens qui vont et viennent etc, je suis entrée instantanément dans le quotidien des quatre héroïnes !
En voilà le résumé :
« Jeunes quarantenaires », Clover, Addison, Mia et Jane sont des amies de longue date : elles partageaient un appartement sur le campus d’Harvard pendant leurs études. Vingt ans plus tard, elles sont conviées à la réunion des anciens élèves. Ce week-end teinté de nostalgie les invite à réfl échir sur leur vie, ce qu’elles ont accompli ou non, ce qu’elles regrettent, ce qu’elles aimeraient encore faire. Entre leurs espoirs d’alors et les réalités d’aujourd’hui, leur existence a pris un tour inattendu. Cette réunion est aussi l’occasion pour elles de revoir leurs anciens camarades de promotion, qu’elles n’ont jamais vraiment perdus de vue. En effet, tous les cinq ans, les anciens diplômés d’Harvard doivent remplir le livre d’or, dans lequel chacun est tenu d’écrire un court essai sur sa vie, sa famille et ses projets. Mais, entre l’image que l’on veut montrer au monde et la vérité, il y a parfois une nette différence : c’est ce que découvriront les quatre amies au cours de ces quelques jours qui vont bouleverser la vie de chacune d’entre elles"
Malgré une écriture qui manque de fluidité, Déborah Copaken Kogan nous guide le temps d'un weekend à Harvard et nous montre que la vérité a du bon.
A notre époque où tout (ou quasi) se passe sur les réseaux sociaux : pour ne pas être "has been" tout le monde (ou quasi) s'invente une vie ou bien l'édulcore... Se rencontrer IRL (In Real Life - en vrai) , pour une réunion d'anciens élèves devient périlleux car les barrières tombent, les regards en disent bien plus que des mots et la chute peut être rude !
C'est ce qui arrive à nos quatre héroïnes :
Clover, Addison, Mia et Jane sont amies depuis toujours mais ont chacune leurs secrets. Secrets qui vont exploser après quelques jours passer ensemble. Les faux-semblants n'ont plus leur place dans ce quatuor. C'est ce qui m'a beaucoup plu !
Clover est le pilier du groupe, elle aide et soutien ses amies. Les retrouvailles avec son passé vont être "mouvementés" !
Addison se rend compte que ça fait 20 ans qu'elle se ment à elle-même et que toute sa famille en souffre.
Mia pour qui tout va bien, va comprendre que justement : tout va mal. A l'image de la chenille protégée par son cocon, elle va devoir en sortir tel un papillon, pour son bien et celui de sa famille !
Jane, qui accueille tout le monde chez elle, va comprendre que le passé est tout autant compliqué que le futur, mais qu'il faut savoir avancer tout de même.
Les personnages sont attachants, caractérisés, diversifiés, ...
Les brèves du Livre d'Or disséminées ça et là, permettent d'en savoir "plus" sur les personnages personnages principaux comme secondaires. Tout comme les pastilles futuristes, cela apporte un peu de légèreté dans ce roman contemporain.
J'ai trouvé l'histoire très sympa, l'idée de la rencontre après x années : très ancrée dans notre époque !
Mais 544 pages pour raconter un weekend, ponctués de passages quelque fois très longuets, ça fait beaucoup ! Surtout que le gros événement final, vite déduit, est étalé sur plusieurs pages et pourtant très peu traité par la suite... Ça m'a frustrée, franchement !
En bref, j'ai beaucoup aimé l'histoire, les personnages (même s'il y en a beaucoup) et la moral finale : "la vérité a sa place dans notre société , surtout quand elle permet de vivre mieux ensemble" ☺
Auteur : Deborah Copaken Kogan Maison d'Editions : Pocket Date de parution : 2016 Pages : 544 |
L'avez-vous lu ? Si oui, vous en avez pensé quoi, vous ?
Ce livre a l'air franchement pas mal ! Mais j'ai un peu peur que la plume de l'auteur ne prenne pas avec moi est me freine dans ma lecture :/
RépondreSupprimerC'est un risque, effectivement... car c'est (pour moi) le point négatif de ce roman !
SupprimerIl a l'air pas mal ce livre mais j'ai peur qu'il soit un peu long...
RépondreSupprimerBah, pour moi : il l'est ! Après, j'ai tout de même bien aimé "le fond" ;)
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